Dealership : Alfa-male

Il y a une dizaine d'années, le blog Hemmings avait commencé à lister les anciens concessionnaires AMC (la marotte du blog.) C'était la rubrique "dealership". Au fil du temps, ils l'ont étendu à d'autres marques US disparues (Studebaker, Nash, Packard...), puis à toutes les marques. Quand à mon tour, j'ai commencé à tomber sur d'anciens concessionnaires, j'en ai fait moi aussi des posts. Et en hommage à Hemmings, je l'ai appelé dealership.

Ici, vous aurez reconnu un Ssangyong Tivoli XLV. Ce concessionnaire du 92 est toujours actif. Par contre, il a changé de panneau. Visiblement, pour les propriétaires, "décorer", c'est synonyme de "rajouter des trucs", sans penser à enlever les anciens éléments. A côté du totem Ssangyong, on reconnait un logo Alfa Romeo (il y en a un second, sur la porte) et le panneau Daihatsu est toujours en vitrine ! Les concédants ne sont vraiment pas à cheval sur la mise en valeur de leur marque ! Deux contre un qu'il y a encore des docs de 145 et de 156 qui trainent dans un coin...
Les réseaux Fiat, Alfa Romeo et Lancia, en France, ont trois origines distinctes. Jusqu'en 1986, Alfa Romeo n'appartenait pas au groupe Fiat. Il avait donc sa propre représentation en France. Quant à Lancia France, le réseau était basé sur celui de Chardonnet. Même après 1990 et la reprise en main par une filiale de Fiat. De mémoire, ce triple réseau a tenu jusqu'au milieu des années 90. Vous vous rendez compte ? Il y a 25 ans, FCA avait un réseau suffisant pour faire vivre trois marques ! Auxquels il faut ajouter Jeep, qui était en appoint de Chrysler (réseau Sonauto.)

Là, on reconnait le logo Alfa pré-2015. Sur la devanture, en dessous de Suzuki, on distingue les marques d'un autre logo Alfa et juste au-dessus, un logo Fiat pré-1999 (à la forme très spécifique.) A mon avis, au moins de la fusion des réseaux, Fiat France a décidé que ce concessionnaires gérerait les trois marques (reste à trouver les souvenirs du blason Lancia...) Puis, le plus probable est que le représentant a décidé que l'heure n'était plus aux concessionnaires de quartier. Tant pis pour les Alfistes ! Remarquez, c'était un mouvement général. Les constructeurs voulaient du volume, des cathédrales lumineuses, qui pouvaient accueillir toute la gamme... Sauf que ça, ça marche lorsque les volumes suivent...

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