La béhème, ça voulait dire, qu'on était riche...

Vous vous souvenez du Mitsubishi Pajero "Ralliart" ? Malheureusement, trois mois plus tard, il est toujours là et il n'a pas bougé d'un millimètre. L'autre jour, il était rejoint par une BMW série 6 (E24.) A mon avis, c'était une 628 CSI ou une 633 CSI (un propriétaire des 635 CSI aurait gardé le badge...) Je vous rassure, elle, elle roule !

La série 6 était un modèle de transition. Jusque là, les modèles n'avaient pas vraiment de nom (comme chez Mercedes, d'ailleurs...) ; on les désignait par leur cylindrée. Au milieu des années 70, leurs remplaçantes s'appelèrent série 3, série 5, série 6 et série 7. Sauf erreur, l'E24 partage sa plateforme avec la première série 7 (E23.) Sauf que le coupé est sorti en premier. Techniquement, ce serait donc la berline qui dériverait du coupé -et non l'inverse-. Les années 60 étaient une période de consolidation pour BMW, qui avait enfin digéré l'après-guerre (contrairement à Glas et Borgward.) Dans les années 70, la marque montait en gamme et elle avait de moins en moins de complexes. C'était quand même des voitures d'ingénieures, qui manquaient un peu de fun. Notez qu'aux Etats-Unis, il a existé une M6.
Dans les années 80, BMW s'est montré beaucoup plus ambitieux et c'était symbolisé par le V12 de la 750i (E32.) Du coup, les voitures des années 70 furent jetées aux orties. Ce n'est que depuis la résurrection de la série 6 que les prix des E24 remontent.

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