24 heures du Mans: 1. Asian Le Mans Series

Ca ne s'invente pas! La toute première chose que j'ai vu en arrivant au circuit du Mans, c'est cette pancarte de bienvenue pour les hôtes chinois.

L'ACO a invité la FASC pour tenter de ressusciter l'Asian Le Mans Series.
C'est humain, l'ACO veut exporter son concept afin d'attirer des concurrents du monde entier.

Après, c'est déjà la troisième tentative. En 2009-2010, l'Asian Le Mans Series s'est brièvement concrétisée (une manche par an.)
Le souci, c'est que les Japonais ont un championnat de GT qui marche très bien tout seul. En plus, ils ont une vision très insulaire; pas question de se faire imposer quoi que ce soit par des gaijin!
Les Chinois ont plutôt l'habitude des coupes monotypes et des formules clef-en-main. Au mieux, ils ont quelques richissimes gentlemen-drivers comme Franck Yu, le Taïwanais Jeffrey Lee ou le Hong-Kongais Phillip Ma.
Quant au reste du continent, il est constitué de gentlemen-drivers au niveau assez médiocre. Je n'arrive d'ailleurs pas à comprendre comment un pays comme la Corée du Sud, avec une telle industrie automobile, ne soit pas davantage présent.

Le risque, comme en 2009-2010, c'est d'avoir deux Audi (Toyota se réservant a priori pour Le Mans), une poignée de LMP2 "Européenne" et quelques vieilles LMP2 confiées à des Asiatiques.
En Chine, il y a nombre de mordus. Mais pour toucher une large audience, il faut un pilote Chinois en position de jouer le podium.

Après, ce serait une opportunité de professionnaliser le sport auto chinois. On peut rêver qu'un constructeur à l'image sportive comme MG ou Youngman (NDLA: imaginez la tête de Lotus Cars) saute le pas.

A plus court terme, la R8 LMS Cup est sans doute un incubateur pour Audi. Compte tenu des enjeux commerciaux, l'un des animateurs (comme Adderly Fong ou Sun Zheng) devrait être amené dans la Sarthe...

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