PGO Hemera, mon vingt-quatrième essai

La PGO Hemera est la plus radicale des voitures de route que j'ai conduit à ce jour Pas de superflu: de la légèreté pour compenser le petit moteur, avec des suspensions très raides pour maximiser la performance. C'est un très beau jouet, avec un beau bruit.

J'ai été presque traumatisé par la Megane R.S. F1 Team que j'avais conduit à Dijon-Prenois. De la performance, certes, mais ça n'avait aucune gueule, ça virait à plat et c'était trop silencieux. Tout est trop aseptisée; ça se conduit avec deux doigts. En bref, je me suis fait royalement chier!
La Punto Abarth Essesse était nettement plus enragée. Par ses réactions un peu brutales, elle me rappelle l'Hemera. A l'accélération, on se prend des coups de pied aux fesses! Mais avec son aspect de Punto tunée par Mansory, elle est moche.
La 500 Abarth possède un meilleur rapport look/performance. Mais je n'aime pas cette position de conduite.
L'Opel GT est spartiate et avec, vous êtes justement au ras du sol. Mais la finition était encore pire que celle de la PGO, le porte-à-faux avant est démesuré et la boite est mal étagée.

En conclusion, l'Hemera, c'est LA voiture que je prendrai pour une journée circuit. Et puis, quelle gueule... J'adore ce look inspiré par la Porsche 356, tout en étant assez moderne.

Par contre, c'est une première voiture exécrable. Evidemment, la Megane R.S. est plus polyvalente. En PGO, au moins, si vous foutez une pizza surgelée dans le coffre arrière, après 20 minutes de route, elle est bien grillée! Et le moindre dos d'âne est un pâle.

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