The Cal (Pirelli) 2015

C'est un peu un "post-noël", le calendrier Pirelli. C'est d'abord une invitation, très classe, écrite à la main. Puis une soirée. Moi qui sort rarement en boite, ça me permet de découvrir de nouveaux lieux. Je connaissais la Scala. J'ai découvert le luxueux VIP Room. Le plus surprenant, c'était les danseuses, en fin de soirée. Ca avait un côté Studio 54... Et puis, après tout, je ne suis qu'un homme. Et tout se termine par le calendrier. Un énorme calendrier dans son écrin en carton.
Moi, j'ai bu du petit lait toute la soirée. D'autres journalistes critiquent la soirée, le cérémonial, le calendrier, etc. Quand j'en discute avec mon cercle de connaissances "extra-automobilistiques", je croise des gens envieux. Ils donneraient presque père et mère pour être à la soirée ! Quand je sors mes calendriers de leurs coffrets, ils sont soufflés. Et dans le "ils", il y a aussi des "elles". Parce que les photos sont toujours superbes et parce que ce sont des objets exclusifs. Partant de là, je crois que les personnes présentes à la soirée ont des comptes à rendre aux lecteurs. Il ne faut pas cracher dans la soupe. Etre invité, c'est un privilège, pas un du. A la limite, si ça te plait pas, tu viens pas ! Et il y aura 10 personnes prêtes à prendre ton invit' !
J'aimerais bien faire un "The Cal". J'y mettrai des voitures et des mannequins asiatiques... Quoique, je pense que je voudrais surtout créer un dialogue, mettre en scène des situations inattendues. Par exemple, souvenez-vous de celui de l'an dernier, avec la fille qui hisse un pneu de F1 sur un hayon, tandis qu'un homme, encagoulé, attend aux côtés d'une Ligier. Imaginez que ce soit un homme qui pousse le pneu et une femme aux côtés d'une monoplace. Ou la femme qui sort d'une Countach. Mais avec, en arrière-plan, presque invisible, une SDF assise par terre. Ou bien des angles inattendus. Là, tout de suite, quelque chose se passerait. Donc, M. Pirelli, si vous cherchez quelqu'un pour votre The Cal 2016...

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