Bye-bye Schumacher

Depuis 12 ans, qu'on l'aime ou pas, Schumacher est l'épicentre de la F1. Un autre pilote ne remportait pas une course, il "battait Michael Schumacher".
La saison 2006 fut presque la saison de trop. Au printemps, Massa a du mal à enfiler le costume de Barrichello. Face à Alonso, solide leader, Schumacher en fait trop, notamment à Monaco où il bloque grossièrement l'Espagnol aux essais.
L'été est rouge. Massa a changé d'ingénieur et peut désormais aider son leader. Alonso et Renault, sûres de leur avance, a déjà levé le pied.
L'automne est un mauvais vaudeville. Renault a réagi maladroitement à la remonté des Ferrari et se prend les pieds dans le tapis. Pendant ce temps, Schumacher entretient un vrai-faux mystère sur son départ en retraite. La Scuderia dérape également. En Hongrie, Schumacher zigzague pour rester devant De La Rosa. Au Japon, alors qu'il est favori, l'Allemand voit partir son moteur (et ses espoirs de titre) en fumée. Au Brésil, une crevaison le condamne à une remontée d'anthologie. Il termine 4e; pas de podium pour le futur-ex.

Entre l'un qui a joué à l'épicier dés mai et l'autre digne de Satanas dans les fous du volant, la saison 2006 fût morose. Parmi la trentaine de champion du monde de F1, seuls Hawthorn, Stewart et Prost ont su partir avec un titre en poche. Les autres (sauf Rindt, mort avant d'avoir eu sa couronne) ont commis le péché d'orgueil de croire qu'ils auraient pu avoir un titre de plus.

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