Austin-Healey... 3000 !

Il y a une quinzaine de jours, j'ai eu la chance de conduire une Austin-Healey. C'était presque comme dans un rêve : un parking avec de rutilantes anciennes et le responsable qui me dit "on sort laquelle ?" Va donc pour une Austin-Healey 3000 de 1967. C'était complètement improvisé. Comme cette fois où je devais essayer une TVR et où je me suis retrouvé au volant d'une Lotus Europa.

Austin-Healey, ça m'a rappelé de vieux souvenirs. Quand j'avais 10 ans, je regardais Pare-chocs, sur FR3. Il y avait une séquence "anciennes" en collaboration avec Rétroviseurs. J'ai donc tanné mes parents pour qu'ils m'achètent ce magazine. Grâce à lui, je me suis vraiment intéressé aux anciennes. Et un des premiers dossiers était consacré aux Austin-Healey 100-6 et 3000. Ca m'avait d'autant plus marqué que je ne connaissais pas du tout cette marque.

C'était un bon moment. Ah, quel bruit... C'était du brut de décoffrage. Et dire que les 100/6 étaient encore moins civilisées... Après, il n'y avait que 150ch. C'est suffisant pour se prendre des coups de pied aux fesses (merci les 2 SU), mais pas assez pour se faire des frayeurs en conditions normales d'utilisations. Ou alors, faut changer de boulot. Je dis ça rapport à ceux qui ne savent plus rouler tout droit sans ESP... Du reste, une ancienne, c'est de l'odeur d'essence, du cuir qui sent le cuir, du bois avec l'aspect du bois, etc. Aujourd'hui, trop souvent, les voitures ne sentent rien, à part le neuf.

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